Document Type

Article

Publication Date

6-15-2025

Abstract

Romance languages have traditionally represented gender through binary markers (Papadopoulos, 2019; Rainer, 2020). More recently, they are shifting toward inclusive innovations, with some degree of popular support (Slemp, 2021), as well as resistance (Kosnick, 2021; Niklison, 2020). Following the recent linguistic innovation to move beyond binary markers in Spain, gender-inclusive discourse usually focuses on the Spanish language, with little research available on other languages in the country, such as Aranese, Basque, Catalan, Galician, and Valencian. This study examines Catalan and Valencian, spoken primarily in Catalonia and Valencia, respectively. Using twelve institutional documents published between 2005-2021, this analysis examines how public discourse conceptualizes gender and inclusive/exclusionary linguistic practices and how discourse supports and limits linguistic innovation. Using critical discourse analysis (Fairclough, 2003) as a framework, this study aims to connect language practices to social, cultural, and political contexts, thus highlighting how discourse can enact, reproduce, or challenge relations of power. Findings show that even in texts that are meant to prescribe inclusive language, inclusivity is shaped - and often limited - by conceptualizations of gender.

RÉSUMÉ. Les langues romanes ont traditionnellement représenté le genre par des marqueurs binaires (Papadopoulos, 2019 ; Rainer, 2020). Plus récemment, elles évoluent vers des innovations inclusives, bénéficiant d'un certain soutien populaire (Slemp, 2021), mais aussi d'une certaine résistance (Kosnick, 2021 ; Niklison, 2020). En Espagne, le discours inclusif sur le genre est généralement centré sur l'espagnol, et peu de recherches sont disponibles sur d'autres langues dans ce pays, comme l'aranais, le basque, le catalan, le galicien et le valencien. Cette étude examine le catalan et le valencien, qui sont parlés principalement respectivement en Catalogne et à Valence. À l’aide de douze documents institutionnels publiés entre 2005 et 2021, cette analyse examine comment le discours public conceptualise le genre et les pratiques linguistiques inclusives/exclusionnistes, et comment le discours soutient et limite l’innovation linguistique. Utilisant l’analyse critique du discours (Fairclough, 2003) comme cadre, cette approche relie les pratiques linguistiques aux contextes sociaux, culturels et politiques, soulignant ainsi comment le discours peut mettre en œuvre, reproduire ou remettre en question les relations de pouvoir. Les résultats montrent que même dans les textes censés prescrire un langage inclusif, l’inclusivité est façonnée – et souvent limitée – par les conceptualisations du genre.

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